Vie à la campagne

Les préparatifs au jardin

Nous sommes presque à la fin du mois de mars, les fleurs commencent à pousser dans le jardin. Les poules et les oies commencent à pondre. Les jours rallongent et l’envie de travailler dans le potager se fait de plus en plus sentir!

 

Cette année, je suis un peu en retard dans mes préparatifs. D’habitude, en fin d’année, je fais le point sur les graines restantes, pour savoir quelles graines il me reste et acheter celles qui me manquent. De cette manière, lorsque je commence mon potager en mars, j’ai tout sous la main

paquet de graine
Les paquets de graines qui restent

Avant de semer ou de repiquer des plants, je prépare le terrain. A l’extérieur mais aussi sur papier. 

Préparation sur le papier

Depuis que je suis installée dans ma maison, je note sur un carnet tous les travaux effectués sur le terrain : les plantations de fruitiers, ce que je fais dans le potager, mais aussi des informations concernant les animaux présents à la maison.

Ainsi, je compare les résultats des tests que j’effectue dans le potager, je note si je continue ou non telle ou telle production, j’inscris quand une poule ou une oie commence à couver, le nombre de poussins ou oisons nés, quel soin nous avons prodigué pour telle ou telle poule, l’arrivée temporaire ou permanente d’un nouvel habitant à la maison… bref j’écris toutes les informations utiles pour progresser dans notre élevage et dans notre jardin.

outil de travail sur papier
Carnet de bord du jardin et le guide du jardinage écologique

Ce carnet, combiné au petit guide du jardinage écologique (offert par mes parents lors de la création de mon premier potager), me permet de faire le plan de mon jardin.

D’une année sur l’autre je ne replante pas la même chose au même endroit. J’ai choisi de faire une rotation de culture.  Premièrement parce que toujours semer ou planter la même espèce végétale sur la même parcelle favorise l’apparition de maladies et parasites de cette espèce. Deuxièmement, parce que parfois je constate que l’installation de telle plante à tel endroit n’était pas pratique. Et troisièmement, parce que j’apprécie que les associations de plantes dessinent différemment le potager d’une année sur l’autre.

tableau des associations de plantes
Tableau des associations de plantes

Pour faire le plan de cette année, j’ai repris celui de l’année dernière, et j’ai regardé dans mon guide du jardinage, le tableau des associations de plantes. Ce faisant, j’essaie de placer mes lignes de production de manière à ce que les plantes les unes à côté des autres aient une interaction positive (sinon neutre).

Par exemple, je plante souvent des choux et des salades ensembles. Cette association est bénéfique pour les deux espèces mais c’est aussi une économie de place : lorsque l’on repique des pieds de choux, il ne faut pas trop les serrer, en effet, ils prennent une certaine place, trop proches les uns des autres, ils se développent moins. Il est donc intéressant, pour ne pas « perdre » de place, de repiquer en même temps de la salade, qui, ayant une croissance plus rapide, sera prélevée avant que les choux n’aient fini leur croissance. 

Une fois le plan terminé, il suffira de le suivre et de repérer approximativement dans le jardin, où planter les légumes.

Faire un plan me permet aussi, d’une année sur l’autre, de me rappeler combien de routes/pieds de légumes j’avais planté et si l’année suivante je choisis d’en faire plus ou moins. Pour vous citer quelques exemples, l’année dernière j’avais fait deux routes et demi de pommes de terre – c’était un peu juste pour notre consommation- cette année j’en prévois quatres. L’an passé j’avais fait une route de radis noir et de radis de Gournay, finalement nous ne les avons pas mangé, alors cette année je n’en fais pas.

Préparation du terrain

L’hiver, j’ouvre la porte de la cour des poules afin qu’elles puissent nettoyer le potager des herbes et éventuels parasites. Je ne couvre donc pas la terre du potager et je ne mets pas non plus d’engrais vert.

Avant de semer, je retire du potager les quelques légumes qui seraient encore présents (parfois ce sont des poireaux et des carottes, que je cuisine ou congèle pour de futurs plats), j’arrache les pieds de choux coupés et autres plantes qui vont me gêner pour la création de mes routes. Puis, je mets dans le potager le fumier (dans lequel j’avais planté des courges l’année d’avant) mélangé à la paille et excréments que nous retirons lors des nettoyages de clapiers et poulaillers. J’incorpore le tout à la terre, sauf dans les zones où je prévois de planter mes bulbes (oignons, ail et échalotes), d’où l’intérêt de faire un plan de potager. J’ameublis la terre afin de faciliter la croissance des plantes.

Une fois que cela est fait, les poules ne sont plus autorisées à se balader dans le potager, encore moins lorsque les graines viennent d’être semées!!

poule et coq de gournay
Poule et coq de Gournay

La zone réservée aux courges est la seule qui ne varie pas d’une année sur l’autre (question de place). Lorsqu’elle a été débarrassée du fumier/terreau, je la prépare de nouveau en remettant du fumier plus récent qui servira ensuite à la plantation des futurs plants de courges.

jardin nettoyé
Terrain après passage des poules l’hiver

Une fois que le potager est prêt, je me lance dans la plantation des bulbes, puis le semis de radis, salade à couper, pois, fèves, choux… et dans l’entretien du potager. Très souvent, ces actions sont conditionnées par la météo!

Et vous, avez vous un potager-jardin de balcon/terrasse chez vous? Quels travaux entamez vous actuellement?

 

 

Cuisine

Printemps et Journée sans viande

Demain, 20 mars, c’est jour de Printemps, mais c’est aussi la journée internationale sans viande. C’est l’occasion pour moi de vous donner ici quelques liens de recettes végéta*iennes qui m’inspirent lors de la préparation de mes menus et de mes plats. Je ne fais toujours les recettes à la lettre, mais ce partage permet de vous donner des idées pour vous lancer dans une alimentation sans viande.

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Retrouvez aussi des idées de recettes sur les sites Végémiam et Veganpratique.

Et vous, quelle est votre recette végé*alienne préférée?

 

 

Zéro déchet

Bébé et les couches – on en est où?

Il y a un mois, je publiais ici un article vous parlant du zéro déchet avec Bébé, relatant principalement de l’utilisation de couches et de lingettes lavables. Vous l’aviez compris en le lisant, les couches et nous, c’est une aventure pas toujours très facile et parfois assez décourageante.

troisième modèle de couche

Qu’en est il depuis la parution de ce précédent article? Je vous livre ici la suite de notre expérience.

Il faut tout d’abord savoir qu’il y a trois cas de figures dans notre organisation « couches » : les jours où Bébé est à la maison, les jours où Bébé est en garde et enfin, les nuits.

Bébé est à la maison

Nous avons fini par nous décider par utiliser des couches Hamac, modèle Tmac et Hamac, que nous avons acheté d’occasion majoritairement. Après de nombreuses fuites avec l’utilisation des inserts en microfibre, nous avons décidé de n’utiliser que des langes à la place des inserts, dans les nacelles des couches. J’avais beau décrasser les inserts, Bébé ne restait pas longtemps sec avec les couches lavables. Si je ne le changeais pas au bout d’une heure, je pouvais être sûre de le trouver tout mouillé.

couche hamac

Lors de la remise en main propre des couches lavables que j’avais acheté sur internet, j’ai appris que la maman qui les utilisait ne se servait plus des inserts mais les remplaçaient par des langes, de jour comme de nuit. Puis, plus tard, en cherchant des solutions aux fuites, j’ai découvert l’article de Maaademoiselle A., qui expliquait son aventure avec les couches Hamac. Convaincue par ses articles, j’ai pris la décision de me procurer des langes pour les utiliser dans mes couches.

couche et lange lavable

Depuis que je n’utilise que des langes pliés à la place des inserts prévus avec la couche, je n’ai eu que très rarement des fuites dans la journée. Effectivement, Bébé ne peut pas toujours resté 3-4h avec la même couche, mais, à part si j’attends longtemps et si il a fait caca (dans ce cas il y a des fuites possibles), je peux passer des journées sans fuites avec les couches lavables.

lange plié pour couche lavable

Le système est assez facile d’utilisation et sèche rapidement, contrairement au premier modèle de couches que j’avais utilisé où tout était séparé : la culotte de protection imperméable, la culotte en bambou et les inserts formaient vraiment une grosse couche peu esthétique et en plus nous avions des fuites. Et les langes n’ont pas besoin d’être aussi souvent décrassés que les inserts.

Nous avons arrêté, pour le moment, d’utiliser les feuilles de protection à mettre dans la couche, pour retirer facilement les selles. Nous avions l’impression que les fesses de Bébé étaient rouges à cause de ça. Maintenant, elles le sont moins, et par passade, nous ne savons donc pas si cela vient de l’humidité de la couche, ou de ses dents…

Bébé est en garde

Pour ce cas de figure, Bébé a des couches jetables. Il part de la maison avec une couche jetable sur lui et j’en met dans le sac à langer pour sa journée en garde.

La découverte d’un système qui marche avec les couches lavables, en journée, est toute récente. Nous n’avons pas encore réellement expliqué le mode d’emploi des couches lavables à nos parents, qui gardent Bébé chez eux. J’ai un peu l’impression que le mot « lavable » les rebute un peu, et les inquiète aussi pour leurs organisations et habitudes. Maintenant que nous sommes assez bien rodés dans notre organisation lors des journées à la maison, nous devons prendre le temps de montrer comment s’utilise nos couches à notre famille. Au début nous leur laisserons quelques couches jetables encore, au cas où, mais j’espère que la transition se fera bien et que nous pourrons être en 100 % lavable la journée.

La nuit

C’est là que tout se complique pour nous. Les premiers mois de Bébé étaient en couches jetables, jours et nuits. La nuit, les problèmes de fuite étaient peu présents tant que Bébé ne faisait pas ses nuits. Une fois que ses nuits se sont allongées, nous avons commencé à être embêtés par les nuits où Bébé se réveillait tout mouillé, ou les matins où Bébé était tout trempé. Le fait qu’en couche jetable il était tout le temps mouillé la nuit, ça ne m’a pas motivé pour tester les lavables à la place. Nous avons donc essayé différentes marques, bio ou non. Toujours le même problème, et pourtant, la taille de la couche est bien adaptée à Bébé. Encore maintenant, les semaines sans que Bébé se réveille la nuit ou le matin tout mouillé sont très rares! J’ai même dû acheter plus de turbulettes d’occasion que nécessaire parce que le lavage ne suivait plus. C’était frustrant. Et ça l’est toujours car je n’ai pas encore trouvé la solution.

Cependant, depuis l’article du mois dernier, j’ai investi dans un shorty de protection en laine (les sur culottes polyester que j’avais acheté étaient soit trop serrées soit trop grandes sur Bébé, il n’y a pas de taille intermédiaire…), afin de pouvoir pallier à ce problème. L’idée aussi,  c’est de pouvoir l’utiliser la nuit avec des couches lavables. Pour le moment, je ne l’ai utilisé que trois fois avec des couches jetables. La troisième fois s’est avérée désastreuse, Bébé était mouillé au réveil.

shorty laine disana

Après ce premier test, je me pose quelques questions : 

  • Après lecture de forum, je me demande si je n’aurais pas dû lanoliser la culotte en laine pour la rendre imperméable. Peut être ne l’était elle pas suffisamment quand je l’ai acheté?
  • La technique de lanolisation ne semble pas très difficile cependant, d’après ce que j’ai pu lire à différents endroits, il faut le faire assez régulièrement et la culotte doit être mise à tremper dans un bain de lanoline pendant 12 h. Mai je me demande  quand même si cela ne va pas être contraignant
  • Je ne sais pas s’il va m’en falloir plusieurs ou non. Si la culotte en laine est utile, et si nous gardons les jetables les jours de garde et la nuit, je n’en achèterai pas d’autres. Nous resterons une nuit ou deux sans la culotte, le temps qu’elle soit de nouveau opérationnelle. Si nous arrivons à passer 100 % lavable, je devrais surement investir dans une ou deux sur culottes en plus.
  • L’été, la sur culotte en laine ne sera-t-elle pas gênante pour Bébé? Nous ne sommes pas une région où la chaleur est insurmontable chaque jour de l’été, mais il est quand même arrivé d’avoir quelques jours de canicules…

Comme vous pouvez le constater, nous tâtonnons! Certains points ont évolués et nous nous en sommes sortis! Néanmoins je pense souvent à rester en mixte lavable/jetable. Notamment pour plus de facilité vis à vis de nos parents. Et aussi parce que je me dis que je vais me fatiguer à trouver une solution, que je ne suis pas sûre de trouver, ou alors que je risque de la trouver quand Bébé sera propre et n’aura plus besoin de couches! Mais dès que Bébé est mouillé ou dès que je découvre des petites particules de gel absorbant sur ses fesses, je me dis que je ne peux pas le laisser en jetable…

Affaire encore à suivre!!

 

Boutique, Couture

Commande personnalisée pour une naissance

Il y a quelques mois, Emilie m’a contacté pour une commande personnalisée. Elle avait repéré sur le blog, les cadeaux que j’avais confectionné pour l’arrivée des bébés de mon entourage. Pour l’arrivée de sa fille, elle souhaitait que je lui réalise un lot de produits assortis, comprenant un tapis de jeu, un cube d’éveil et une balle de préhension.

balle cube tapis

Après avoir choisi ensemble les tissus et une fois le matériel à ma disposition, je me suis hâtée de lui préparer sa commande. Je voulais être sure que sa demande arrive à temps pour la naissance du bébé!

préparation cube

tapis de jeu en cours

Le tapis mesure environ 80 cm sur 100 cm, il est rembourré avec de la ouate, j’y ai mis plusieurs couches afin d’avoir un tapis de jeu d’environ 3 cm d’épaisseur. De cette manière, bébé pourra jouer en étant confortablement installé! Le tapis possède une face unie et une face à motifs fleurs et feuilles fantaisies un peu rétro.

tapis jeu

tapis

Le cube et la balle sont réalisés avec le même tissus, avec en plus un tissus doudou tout doux bleu ciel. L’idée était d’avoir tissus dans une autre matière et couleur pour l’éveil du bébé. J’ai aussi ajouté des bouts de rubans, de différentes tailles et couleurs, au cube pour la préhension.

cube et tapis

cube balle

Mon fils aurait bien aimé pouvoir jouer avec ces deux objets! Je lui en ai fait aussi l’année dernière et c’est assez rigolo de le voir tenir le cube par les morceaux de rubans qui dépassent 🙂 !

J’espère que le petit bébé qui aura cette commande s’amusera bien! Bienvenue à toi!

 

Zéro déchet

Le zéro déchet dans la salle de bain et nous

Dans la modification de nos habitudes quotidiennes pour une vie zéro déchet, nous cherchons des alternatives plus durables et moins génératrices de déchets, aux consommables et objets de notre quotidien, qui arrivent en fin de vie.

Dans la salle de bain, nous avons troqué au fur et à mesure, nos produits et cosmétiques pleins de déchets et de composants chimiques nocifs pour la santé, pour utiliser des produits plus simples, avec le moins d’ingrédients possibles et des produits lavables.

Je propose de découvrir ici où nous en sommes dans notre cheminement vers un quotidien plus sain et minimaliste.

Pour la toilette

Il y a plus de 4 ans, avant que je regarde plus attentivement les compositions des produits de toilette et que je ne me rende compte que vivre une vie zéro déchet était une action de plus pour protéger la planète, j’avais une bouteille de shampoing doux, une bouteille de shampoing traitant pour mon problème de dermite séborrhéique, une bouteille d’après shampoing, une bouteille de gel douche, un savon pour les mains dans la salle de bain, un gel intime… et Mister Physalis avait aussi son shampoing et son gel douche! Bref, ça fait plein de bouteilles, plein de place utilisée, plein de déchets et de saletés sur le corps… et puis à cette époque nous étions en appartement…nous revenions chez nos parents le weekend, donc pour éviter de devoir emmener tout ça, nous avions parfois un exemplaire de gel douche ou autre qui restait chez eux…

soins

Une fois installés dans notre maison et les bouteilles terminées, nous avons finalement changé notre façon de voir les choses et simplifié le tout!

Maintenant pour Mister Physalis et moi même, nous avons un savon doux surgras qui remplace gels douches et gel intime, nous utilisons aussi ce savon pour la toilette de Bébé (corps et cheveux).

Pour le shampoing, Mister Physalis et moi, utilisons le même aussi. Nous avons essayé différents types, des solides ou non. Nous sommes revenus à un shampoing liquide, malheureusement pas toujours clean. Le problème pour moi, je ne trouve pas de solutions pour ma dermite séborrhéique, après avoir testé différents shampoing, je suis maintenant à un shampoing anti pelliculaire en attendant de trouver LE shampoing sain et zéro déchet qui va mettre KO mon problème de peau…

Pour le soin

Comme pour les shampoings et gels douche, pour le soin du visage et du corps, j’avais différentes crèmes pour différents usages, des tubes de gommages, de masques… Dès que tout fut vide, j’ai échangé les crèmes par des huiles végétales bio, des eaux florales, huiles essentielles et de l’eau micellaire. L’avantage des huiles végétales, eaux florales et huiles essentielles, c’est qu’elles peuvent servir aussi en cuisine, pour le ménage ou les animaux. Elles conviennent aussi à toute la famille (sauf les huiles essentielles que je n’utilise pas sur Bébé).

Les gommages et les masques sont réalisés avec des ingrédients présents dans le placard de ma cuisine, avec parfois ajout d’argile.

Nous utilisions depuis maintenant plusieurs années de la pierre d’Alun, mais tout récemment nous sommes passés au déodorant fait maison (tutoriel d’Antigone XXI) et à l’huile essentielle de palmarosa.

déo

Cas à part, la crème solaire est toujours présente, il y a peu d’alternatives saines pour se protéger du soleil.

Pour Bébé, j’utilise pour le soin du liniment, du beurre de karité et des eaux florales. Nous avions dû acheter, sous conseils de la pédiatre, des crèmes pour un eczéma, vers 4 ou 5 mois, et pour retirer les croûtes de lait, vers 9 mois, mais finalement, nous nous en sommes peu servis et nous avons regretté l’achat…

Pour les dents

De ce côté, le changement est beaucoup moins flagrant que pour le shampoing ou le gel douche. Nous sommes passés de dentifrices de supermarchés à des dentifrices vendus en pharmacie. Puis, lorsque j’ai découvert un dentifrice solide, nous avons tenté l’expérience. Le concept me plaisait et me plait beaucoup, mais à l’utilisation, je n’ai pas vraiment aimé. J’ai commencé à avoir mal aux dents à ce moment là. Je ne sais pas si c’était juste une coïncidence. Je n’ai pas testé de recettes fait maison encore, nous sommes restés à un tube de dentifrice bio, qui pour le moment me convient très bien. Mais le tube reste toujours là et sera toujours un déchet …

Niveau brosses à dents, nous finissons actuellement nos dernières brosses en plastique pour tester enfin les brosses en bambou. J’ai eu beaucoup de mal à me décider à changer pour des brosses plus écologiques et respectueuses de la planète parce que je change de brosses à dents quasiment tous les mois, alors niveau budget, je ne sais pas encore si la brosse en bambou fera l’affaire. Nous verrons bien!

Pour la brosse à dents de Bébé, étant encore tout petit, nous avons choisi d’acheter un lot de petites brosses pour différents âges, pour soulager des poussées dentaires, mais aussi pour l’apprentissage de brossage. Nous n’avons pas trouvé l’équivalent en bois. Une fois que Bébé saura se brosser les dents, et si nous sommes satisfaits de nos brosses en bambou, il en aura une version enfant.

Le maquillage

Pour cette partie (qui me concerne uniquement!), je n’ai pas encore fait un véritable choix. J’ai jeté ce qui était vieux dans mon stock, j’ai gardé quelques produits, mais j’ai acheté un mascara, une ombre à paupières et un rouge à lèvres bio. Je n’ai pas encore suffisamment poussé mes recherches mais je réfléchis de plus en plus à fabriquer moi même mon maquillage. Après, je ne me maquille que très rarement, donc je suis loin d’avoir terminé ce que j’ai déjà!

maquillage

J’ai encore un démaquillant bio que je vais finir avant de passer au démaquillage à l’huile végétale.

Il me reste aussi quelques vernis et dissolvant qui va avec. Je n’arrive pas encore à les éliminer!

Les accessoires jetables évincés de la salle de bain

Je vous en ai déjà parlé lors de précédents articles, hormis pour les couches lavables, le remplacement des produits jetables en produits lavables et durables a été assez facile à la maison. J’ai tout d’abord commencé par reprendre les mouchoirs lavables que j’utilisais lorsque j’étais enfant, puis je m’en suis confectionnée d’autres dans des draps.

mouchoirs

Ensuite, ce fût le tour des lingettes démaquillantes de faire leur apparition. Pour me démaquiller, pour me nettoyer le visage, elles sont parfaites. Je vous livrais dans différents articles, mon expérience, et un tutoriel pour en faire vous même. Vous pouvez aussi retrouver les modèles que je vends dans la boutique ici.

lot lingette rose rétro recto

J’ai remplacé les protections périodiques jetables par des serviettes hygiéniques lavables, fait maison ou non. Je vous avais parlé de mon expérience et des modèles que je me suis fabriqué dans des articles précédents. Elles me servent à chaque cycle, j’ai dû utiliser des jetables uniquement après mon accouchement : le nombre de serviettes était limité, mon temps bien chargé et j’étais assez à la traîne niveau lavage … Sinon, elles tiennent le coup et sont bien efficaces! J’ai même augmenté mon stock pour des protections intimes fait maison.

shl terminées

Enfin, pour Bébé, nous avons pour le moment un mixte entre couches lavables et couches jetables. Et il a ses propres lingettes lavables, dans un format plus grand que celles que je m’étais confectionnée.

troisième modèle de couche

J’ai aussi terminé mon stock de limes à ongles jetables, et je l’ai remplacé par une lime en verre de poche. Je la trouve parfaite! je me demande pourquoi je n’y ai pas pensé plus tôt.

brosse à dent et lime

Ce qu’il reste

Il y a des choses que je n’ai pas changé, parce qu’elles ne sont pas usées. Et tant qu’elles sont encore utilisables, je vais les utiliser jusqu’au bout! C’est le cas notamment des peignes en plastique, brosses à cheveux (sauf Bébé qui a la sienne en bois, la chance!), des élastiques pour cheveux ou encore des pinceaux de maquillage.

brosses bébé

Bilan

Cet article m’a permis de faire le point sur les changements engendrés par notre désir de diminuer nos déchets, préserver notre santé et la planète, et je peux voir à quel point nous sommes différents d’il y a 4 ou 5 ans. Et cela me plait de voir que nous évoluons dans notre mode de vie, que rien n’est figé et que nous avançons petit à petit vers une version de nous qui sera encore mieux!

Grâce à cette démarche, nous avons gagné en place dans la salle de bain, nous avons gagné en temps puisqu’il y a des choses que nous n’achetons plus : mouchoirs, lingettes, limes à ongles, serviettes intimes. Cela nous a aussi permis de faire des économies sur certaines choses et donc d’acheter certains produits un peu plus chers. Mais ce que nous achetons pour notre toilette et nos soins, nous ne les trouvons pas toujours au même endroit, pour cela c’est un peu plus contraignant. Nous nous sommes organisés différemment, et le plus souvent, il faut l’avouer, les achats se font en ligne.

Il reste encore des choses à modifier, notamment remplacer les bouteilles de shampoing et autres flacons en plastique, et définir la brosse à dents qui nous convient le mieux… Mais nous avons bien avancé dans notre démarche. Je souhaiterai pouvoir faire encore plus en faisant moi même, par exemple le maquillage, le liniment ou le shampoing. Seulement parfois, avec le prix de revient et le temps que ça prend de tout faire soi même, ce n’est pas intéressant. Cela me fait rebondir sur un très bon article écrit par Natasha d’Echos verts sur l’autonomie et le fait de faire soi même ou non, je vous le conseille!

Et vous, quelles sont vos astuces zéro déchets pour la salle de bain?

 

Cuisine

Velouté de butternut, pommes et cacahuètes

J’aime beaucoup la butternut. J’en ai fait pousser l’année dernière dans le jardin mais ça n’a pas fonctionné. Je crois qu’il y a eu trop de concurrence entre les pieds de courges que j’avais dû planter trop serrés. Cette année, je retenterai, et j’espère que cette fois, j’en aurais plein, miam!

butternut

Heureusement, j’ai tout de même pu m’en procurer chez des maraîchers du coin. Cette variété ancienne de courge est si fondante et si douce que je ne me lasse pas d’en consommer. Elle se cuisine aussi bien en recette salée que sucrée, mais je l’utilise la plupart du temps pour des plats salés. En gratin, en purée, en soupe, farcie, rôtie au four…seule ou accompagnée d’autres légumes, d’épices, elle est toujours appréciée! Même Bébé consomme de la butternut et il adore ça!

Je vous avais déjà proposé une recette dans laquelle figurait de la butternut (curry de légumes au lait de coco), je récidive aujourd’hui en vous proposant un velouté de butternut, de pommes et de purée de cacahuètes.

velouté bol

J’avais deux pommes qui s’abîmaient dans le légumier, j’ai décidé de les associer à la butternut pour faire une recette un peu sucré/salé. J’y ai ajouté de la cacahuète. Très souvent j’ajoute de la purée de cacahuète à mes soupes ou purées à base de courges. Je trouve que c’est une agréable association.

Ingrédients

ingrédient velouté

Pour une entrée pour 4 personnes, il vous faut : 

  • Environ 200g de butternut
  • 2 pommes de taille moyenne
  • un demi oignon
  • de la purée de cacahuètes
  • de l’eau
  • de l’huile d’olive
  • du sel et du poivre

Préparation

  • Éplucher les légumes et fruits.
  • Les faire revenir dans une sauteuse ou un faitout, avec un peu d’huile d’olive.

faire revenir les légumes

  • Ajouter de l’eau de façon à recouvrir les légumes/fruits. Couvrer.

ajouter eau

  • Laisser mijoter en remuant de temps en temps pendant environ 30 min. Ajouter de l’eau si besoin.
  • Ajouter 1 cuillère à soupe de purée de cacahuète dans votre préparation. Si vous souhaitez un goût plus prononcé, mettez en 2 cuillères à soupe.

ajouter purée cacahuète

  • Saler et poivrer la préparation si vous le souhaitez.
  • Égoutter vos légumes en mettant de côté le jus récupéré, il vous servira pour la suite.
  • Mettez vos légumes dans un mixeur avec un peu de jus de cuisson. Mixer.

mixer

  • Ajouter encore un peu de jus si besoin afin d’obtenir la consistance d’un velouté.
  • Servez chaud.

velouté

Bon appétit!

Astuces

  • Conserver les épluchures de vos légumes pour faire de futurs bouillons.
  • Garder les graines de courges pour les consommer, les donner aux oiseaux l’hiver ou pour les semer l’année d’après (attention cependant si vous avez semé vos courges avec d’autres variétés, les graines obtenues peuvent donner des hybrides).
  • Si vous avez des pommes bio chez vous, vous pouvez garder les épluchures pour en faire de la confiture de pelures de pommes ou des chips de pelures de pommes.
  • Si vous n’avez pas utilisé tout votre jus de cuisson, mettez le de côté, il pourra vous servir dans l’élaboration d’un autre plat. Au réfrigérateur, le jus filtré se conserve dans un bocal hermétique pendant environ 4 jours. Vous pouvez aussi le congeler.

Et vous quelle est votre recette préférée avec la butternut?

 

Vie à la campagne, Zéro déchet

Ma démarche zéro déchet – Au travail

Jusqu’à présent je vous ai parlé de la démarche que j’entreprends chaque jour pour atteindre un quotidien zéro déchet . Mais qu’en est il côté boulot ?

Comme vous le savez peut être (ou non?), je travaille à la maison en tant que créatrice du Royaume de Physalis. Je réalise pour vous des accessoires durables pour le quotidien, des accessoires avec des tissus qui m’inspirent, des tissus colorés, des tissus nature, mais aussi avec des tissus récupérés ou venant de la transformation de vêtements (plus d’info ici).

Lors de la fabrication des produits

Pendant cette étape, j’essaie toujours de limiter les déchets. Dans mon cas, les déchets obtenus sont majoritairement en tissus. Les chutes sont importantes, même si lors de la découpe de mes pièces, je place les patrons de façon à avoir le minimum de pertes. Pour moi, chaque morceau de tissus est important. Je ne jette donc pas les chutes de tissus. Elles sont gardées dans une malle en attente d’un futur projet : rembourrage coussin, assemblage des chutes pour des créations patchwork…

malle tissus

Pour info, j’avais déjà publié sur le blog des idées pour ne pas jeter les chutes de tissus : 

J’utilise aussi des vêtements que je transforme pour la réalisation de certains modèles. Parfois, les chutes restantes des vêtements ne sont plus utilisables (trop abîmées par exemple), dans ce cas, selon la pièce du vêtement, la matière, soit j’en fais des chiffons pour le ménage, soit je mets les restes dans les containers de recyclage de vêtements.

Pour la réalisation de mes différents accessoires, je suis toujours à l’affût d’occasion : de boutons à récupérer sur un vêtement, de la mercerie sur des foires à tout… je fais attention à la qualité de la fourniture : la seconde main ou les pièces d’occasion neuves me servent souvent pour créer. C’est pour moi important de réutiliser des éléments encore en bon état, plutôt que de les voir partir à la poubelle.

La partie administrative

Pour ce qui est de la partie administrative, lorsque j’ai vraiment besoin d’imprimer des factures ou autres documents que je dois garder, j’utilise toujours des feuilles qui ont déjà une face utilisée. C’est quelque chose que je fais, pour le travail ou non, j’utilise les feuilles de papiers jusqu’à ce que je ne puisse plus écrire dessus par faute de place!

Lorsque je reçois du courrier/des colis, je mets de côté, quand cela est possible, les enveloppes et emballages, afin de pouvoir les réemployer ensuite lors de mes envois de commandes et courriers. Si les enveloppes ne peuvent pas être réutilisées, je les garde pour ranger mes patrons et explications couture (de même que les pochettes d’imagerie médicale).

rangement des patrons

De même, lors des envois, je limite aussi les emballages et les papiers accompagnant les produits commandés.

colis et lettre

Sur les marchés/salons – lors des déplacements

Lors de mes ventes sur des salons/marchés, je prévois toujours mon repas ainsi que mon matériel de pique nique Zéro déchet : boite en verre, pochette à en cas, couvert et serviette de table.

pochette encas orange

Selon le produit acheté sur mon stand, je propose ou non un sac en papier pour transporter (j’ai du stock à écouler :)…).

Avoir une boutique en ligne implique l’envoi des produits mais aussi des déplacements pour aller à la poste. La où nous vivons, nous avons besoin de la voiture pour nos déplacements. Il n’est pas possible de se déplacer à pieds ou en transport en commun pour aller à la poste, en courses ou à la bibliothèque. Autant que possible, lorsque je dois me déplacer à la poste ou ailleurs, je le fais en combinant plusieurs « missions ». Surtout que la plupart des déplacements nous emmènent au même endroit! Je vais donc aller à la poste et en même temps à la pharmacie, en courses etc. 

Ce que je n’ai pas encore résolu

Depuis le début de mon activité, j’ai changé 3 ou 4 fois de cartes de visite. Au début seul le blog (qui a changé d’adresse depuis la création de mon entreprise) et l’adresse mail était sur la carte mais au fur et à mesure j’ai dû ajouter la boutique en ligne (qui a changé aussi, fermeture d’A Little Market oblige…), Facebook, et maintenant Instagram! Bref, entre les changements je n’ai pas pu écouler les cartes de visite car j’en avais commandé en trop grand nombre au début… je vais devoir mettre les cartes obsolètes au recyclage. Et pour se faire connaitre sur des stands, les cartes de visites sont toujours utiles. Elles génèrent des déchets mais il me faudra quand même en garder.

Je jette beaucoup de bobines de fil vides.  Elles sont pour la plupart en plastique. Je n’en ai pas encore trouvé l’utilité donc je ne les garde pas et elles finissent à la poubelle. Si quelqu’un a des propositions d’upcylcing je suis preneuse 🙂 !

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J’utilise encore du scotch blanc pour fermer certains de mes colis. J’ai l’intention de passer à du scotch kraft une fois mon stock de scotch terminé.

Une autre chose que j’oublie toujours de recycler, ce sont les cartouches d’encres vides. Je sais que nous pouvons les mettre dans des containers spéciaux, à la déchetterie ou ailleurs mais je n’y pense jamais lorsque je change une cartouche.

Un point que j’espère vite résoudre : les bouteilles d’eau. Lorsque je suis en déplacement, j’emporte une bouteille d’eau en plastique. Je pense à me procurer une gourde afin de pouvoir remédier à ce problème pas du tout zéro déchet! J’ai déjà repéré modèle qui me plait bien!! Mais avant l’achat de la gourde, pour bannir la bouteille d’eau en plastique, nous devons à la maison, trouver une solution pour que l’eau du robinet puisse être consommée…elle est potable, mais elle a un goût assez désagréable… et pour le moment nous n’avons pas encore trouvé de technique pour y remédier….

Et vous, comment se passe votre démarche zéro déchet au travail??

Cuisine

Légumes d’hiver au curry et lait de coco

Quand les flocons de neige tombent ici et là et que le vent nous pique le visage, rien ne vaut la chaleur de la maison, à l’abri sous une couverture ou au près du feu! Mais le réconfort passe aussi parfois par un bon plat chaud et épicé, avec des légumes d’hiver (venant du jardin – enfin quand ils en restent encore!).

curry légumes

Aujourd’hui je vous propose une recette végétarienne que j’ai découvert cet hiver. Je l’ai souvent préparé ces derniers temps, elle me réchauffe le corps, le cœur, l’esprit, par sa douceur, sa chaleur et sa note de curry. Et puis cette recette plait aussi beaucoup à Mister Physalis, c’est une occasion à ne pas manquer, pour pouvoir lui proposer des repas sans viande!

Voici donc pour vous ma version du curry de légumes au lait de coco. Je l’associe à des pois chiches et des céréales (riz ou pâtes, cela dépend!), afin que le repas soit bien équilibré. 

Ingrédients pour 6 personnes

En général, lorsque je cuisine, je fais toujours en grande quantité, de cette manière cela nous fait deux repas et nous en mettons au congélateur pour deux midis par exemple. 

Souvent, je mets un peu au hasard la quantité de légumes (selon la taille du légume) et de pois chiches. Pour cette recette, c’est donc un peu approximatif et au goût de chacun! 

étape 1 ingrédients

  • un panais, environ 200 g
  • un navet, environ 200 g
  • une carotte, environ 200 g
  • une butternut , environ 200g
  • une gousse d’ail
  • environ 100 g de pois chiches secs ou une boite de pois chiches cuits
  • une boite de lait de coco
  • environ 30 cl de bouillon de légumes (dans mon cas, c’est du jus de cuisson de légumes préparés pour une soupe : citrouille, carotte, poireaux)
  • huile d’olive
  • du curry, du sel, du poivre

Réalisation

  • Si vous utilisez des pois chiches secs, la veille de votre préparation, mettez à tremper les pois chiches.
  • Le jour même, égouttez vous pois chiches puis mettez les à cuire dans de l’eau pendant environ 20 min. Cette étape n’est pas nécessaire si vous utilisez des pois chiches déjà cuits.
  • Épluchez et coupez les légumes.

étape 2 éplucher légumes

  • Mettez un peu d’huile d’olive, dans un faitout ou une sauteuse, et faites revenir légèrement l’ail puis les légumes.

étape 3 faire revenir les légumes

  • Ajoutez le bouillon liquide et le lait de coco.

étape 4 ajouter bouillon et lait cocoétape 5 liquides sont ajoutés

  • Puis ajoutez le curry selon vos préférences.

étape 6 ajout curry

  • Couvrez et laisser cuire en remuant de temps en temps.
  • Quand les légumes commencent légèrement à être tendres, ajoutez les pois chiches (dans mon cas, environ 20 min). Goûtez la sauce, si besoin ajouter un peu de curry, du sel et du poivre.

étape 7 ajout pois chiche

  • Laisser mijoter, jusqu’à ce que les légumes soient complètement cuits (dans mon cas, pendant 10 min).

étape 8 cuisson finale

  • Retirez du feu et servir avec du riz, des pâtes ou encore de la semoule, pour un repas complet.

étape 9 déguster avec du riz

Bon appétit!

Astuces

Lors de la préparation de votre curry de légumes au lait de coco, vous pouvez garder les épluchures de vos légumes!

Dans mon cas, j’ai donné à ma lapine ce qu’elle pouvait manger : peau de carottes, de panais et de navet. Le reste, peau de butternut et d’ail est allé au compost.

Cependant, si vous lavez bien tous vos légumes vous pouvez garder les épluchures et les congeler pour la réalisation d’un futur bouillon de légumes, que vous pourrez utiliser pour la préparation de prochains petits plats. Cette technique je l’ai déjà testé, à chaque fois que j’épluchais des légumes, je gardais les épluchures, ainsi que les branches d’herbes aromatiques, que je congelais. Quand j’ai eu suffisamment d’épluchures, j’ai préparé un bouillon.

Vous pouvez aussi garder les graines de butternut pour en semer l’année d’après (ce que je fais la plupart du temps ou alors je les donne aux poules). Attention, si vous plantez plusieurs espèces de courges les unes à côté des autres, si vous gardez les graines des fruits obtenus, l’année dernière, des croisements peuvent avoir lieu. Pour le moment, ça ne m’est pas encore arrivé…Sinon, vous pouvez aussi consommer les graines.

Après avoir lu le livre Les Epluchures de Marie Cochard, tout un choix de recettes et de DIY s’offrent à nous pour ne pas jeter nos épluchures! Des idées en vrac qui m’inspirent, pour les épluchures de cette recette : 

  • Les pelures d’ail à mettre dans un pot dans la maison pour éloigner les insectes (bonne idée pour cet été!)
  • Confitures d’épluchures de carottes
  • Crackers aux graines de courges

 

Et vous, que faites vous pour limiter vos déchets de cuisine lors de la préparation de vos plats?

 

Couture, Vie à la campagne, Zéro déchet

Ma démarche zéro déchet – Avec Bébé : couches et lingettes

Depuis que Bébé est arrivé, il y a plus d’un an, de nouvelles problématiques sont apparues pour ma démarche zéro déchet au quotidien. Je vous avais déjà parlé dans différents articles de mon utilisation de mouchoirs, lingettes, serviettes de table et serviettes hygiéniques, le tout lavable. Je ne peux donc pas passer à côté d’un article vous expliquant ma vie zéro déchet avec Bébé.

Commençons par le commencement. La grossesse et la préparation à l’arrivée de Bébé. A cette époque je suis déjà une grande adepte du quotidien zéro déchet, j’ai pesé pendant un an mes déchets, regardé ce que je pouvais améliorer (je le fais d’ailleurs toujours)  et je fais beaucoup moi même pour limiter déchets et autres produits nocifs. Alors tout naturellement, avec Mister Physalis nous réfléchissons, nous nous questionnons sur ce que nous allons devoir mettre en place avec l’arrivée de Bébé pour que notre quotidien zéro déchet ne soit pas trop chamboulé.

L’étude concerne l’alimentation (je n’en parlerai pas ici) et la toilette/change de Bébé. Ce sont ces deux points qui vont modifier le volume et le poids de nos poubelles.

toilette bébé

Les lingettes

Étant familiarisée avec ce système parce que j’en utilise moi même pour le visage, j’ai confectionné mes lingettes pendant ma grossesse en même temps que d’autres petites choses pour Bébé. En discutant avec les mamans de mon entourage, j’ai pris en compte leur expérience pour choisir la taille adaptée de la lingette. J’ai donc préparé des lingettes rectangulaires dans différentes matières : tissus éponge et tissus sweat (comme pour les lingettes pour femme carrées que je propose en boutique).

Les lingettes en tissus éponge me servent principalement pour la toilette de Bébé, celles en sweat me servent pour l’utilisation du liniment et franchement c’est top, j’en suis très satisfaite ! Le liniment n’est pas du tout absorbé, il reste en surface ce qui est idéal pour étaler sur les fesses de Bébé !

en cours de séchage

Elles me servent depuis le retour de la maternité. Je n’ai que quelques fois utilisé des lingettes jetables lors de visites chez des amis ou la famille, au début alors que je n’avais pas pris assez de lingettes dans le sac à langer. J’ai d’ailleurs eu du mal à m’en servir, le modèle jetable étant plus petit que celles que j’avais cousu pour Bébé !

Si vous êtes intéressées par ce type de lingettes lavables, vous pouvez retrouver les modèles que je propose à la vente sur la boutique Au Royaume de Physalis.

Les couches

Les couches. Voilà la grande question! Je suis « lavable » pour tout à la maison. Elles devront donc être lavables aussi. Quel modèle? A partir de quand? Et pour la maternité? Et lors de la garde de Bébé?  Bref… tout au long de la grossesse j’y ai réfléchis mais je n’ai pas su me décider. Mister Physalis lui était prêt à suivre n’importe quel choix en fait. Mais ce qui m’a beaucoup gêné lors de mes réflexions, c’était la taille que je devais choisir pour Bébé. Je ne savais pas quelle taille ni poids il allait faire à la naissance et je ne voulais pas acheter ou coudre un modèle sans avoir Bébé avec moi pour me rendre compte de ce que ça donnait sur lui.

J’ai donc finalement laissé de côté la question pour la reprendre une fois Bébé à la maison. Heureusement que je ne m’étais pas fixée sur un poids /taille pour choisir mes couches parce que Bébé est arrivé avec un mois d’avance. J’avoue j’étais un peu prise au dépourvu! Alors pendant les premiers mois j’ai un peu oublié les couches lavables, d’autres questions plus importantes étaient là et puis vu le petit poids de Bébé, nous avons débuté avec des couches jetables, le même que celles que nous avions à la maternité.

premier modèle couche testé

Ensuite, au bout de quelques mois, j’ai décidé d‘acheter des couches lavables. Le temps et la motivation me manquaient pour les faire moi même. Premier modèle testé : je ne suis pas satisfaite, beaucoup trop gros et puis il y a des fuites. J’en ai marre de faire des changements de vêtements plusieurs fois par jour et je suis fatiguée. Et puis à chaque fois je voyais que ça faisait gros devant et je me demandais si Bébé allait vraiment pouvoir se retourner sur le ventre lors de ses jeux sur le tapis !!

Je mets de côté les couches lavables. Je reprends des jetables, mais bio.  Et la nuit, c’est la cata, Bébé est tout le temps mouillé. Nous devons changer le lit à chaque fois le matin… Nouvelle marque de couches bio. Au bout de quelques mois, les fuites la nuit reprennent. Et je repense aux couches lavables. Quitte à avoir des fuites, autant utiliser les lavables me dis- je, énervée par les matins mouillés de Bébé et ses réveils en pleine nuit parce qu’il est trempé. Je modifie un peu mon système de couches lavables (je change de surcouche), mais nous les mettons juste pour la nuit : moins de fuite mais je trouve toujours que c’est trop gros et gênant pour ses mouvements.

deuxième modèle couches testé

Une amie achète des couches lavables pour son fils qui est né. Le système me plaît. Je tente avec la même marque qu’elle. Je les achète d’occasion sur le net.

Je teste : pas trop gros mais parfois il y a des fuites. Le système est assez simple. Mais je ne les utilise pas la nuit. Nous restons avec les jetables pour la nuit.

Je reste quelque temps comme ça : couches lavables la journée quand Bébé est avec moi (soit avec les inserts de la marque de la couche lavable soit avec des langes pliés remplaçant les inserts), jetables la nuit et lorsque de Bébé est en garde chez ses grands parents. Mais les fuites sont présentes la journée (avec les lavables) et la nuit (avec les jetables). Prise de tête !!!

troisième modèle de couche

Puis arrive la période où Bébé ne se laisse pas changer facilement, c’est un parcours du combattant pour arriver à lui mettre correctement les couches toute seule, et encore plus les couches lavables. Et pour éviter des fuites nous devons le changer max toutes les 2 heures donc le change était vraiment problématique. En plus, à ce moment là, il a les fesses rouges.  Alors retour aux couches jetables, j’arrive plus facilement à lui mettre les couches. Et au bout de quelques temps ses fesses ne sont plus irritées…Mais comment savoir si cela venait des couches ou des poussées dentaires? Une fois que Bébé accepte de nouveau de se laisser changer, je reprends les couches lavables. Un vrai Yo-Yo cette histoire !

couche lavable

Puis la machine à laver tombe en panne. Il faut l’avouer quand on utilise les couches lavables, les serviettes hygiéniques lavables etc… quand la machine ne fonctionne plus c’est assez gênant !

Retour aux couches jetables – et on a encore changé de marque à cause des fuites – parce que je ne veux pas donner les couches lavables à ma famille qui lave le linge pour nous. Et puis je n’aurais pas eu assez de couches lavables de toute façon.

Une fois la machine changée, j’ai eu du mal à reprendre l’utilisation des couches lavables…

Aujourd’hui, qu’en est il ??

Bébé a maintenant 15 mois et est très actif. Alors la couche jetable est parfois plus pratique pour nous quand nous sommes à l’extérieur. A la maison, Bébé est en couches lavables la plupart du temps, mais la nuit et pour la sieste, nous sommes toujours en jetable. Et comme je vous le disais plus haut, certains jours par semaine Bébé est en garde alors nous restons sur du jetable… 

Cependant je ne suis pas 100 % satisfaite. Pourquoi ?

  • Et bien parce que nous avons investi dans des couches lavables, d’occasion certes, mais si on ne s’en sert pas et bien niveau budget couches c’est pas top ! Il faut voir quand même la quantité de couches utilisées ! Alors les couches lavables resteraient vraiment plus rentables que les jetables si nous les utilisions à 100 %.

  • Et puis cette quantité de couches va bien quelque part ! Dans notre poubelle en tout premier lieu. Alors question Zéro déchet nous n’y sommes pas du tout ! Même en étant en mixte jetables/lavables, notre poubelle est composée majoritairement de couches! Donc il y a encore du boulot !!

  • Ensuite ça ne correspond pas du tout à notre optique de respect de la planète : les couches jetables c’est cracra même propres ! Question fabrication ça pollue mais ensuite question élimination des déchets, ça pollue aussi.

  • Enfin, à chaque fois que je mets une couche jetable à Bébé, je ne peux pas m’empêcher de penser à tous les produits chimiques qu’il y a dedans et aux dernières études sorties…

  • Et un problème encore non résolu : Bébé a de nouveau les fesses rouges depuis qu’ on a repris de façon plus intensive, les couches lavables à la maison. Et de nouveau des difficultés à le changer.

les couches actuellement

Bref pour conclure sur ce sujet complexe mais toujours très intéressant, nous commençons la nouvelle année en mixte lavable/jetable, avec un déficit côté lavable. Je souhaite pouvoir passer en lavable sur plus de jours, mais pour cela il va me falloir résoudre le problème des fesses irritées, des changes difficiles et des fuites la nuit.

Si vous avez des conseils, n’hésitez pas à me laisser un commentaire! Merci!

Edit du 19 mars 2018 : si vous souhaitez connaitre l’évolution de notre aventure couches, rendez vous ici pour un article de bilan 1 mois après cet article. Bonne lecture!