Couture, DIY, Zéro déchet

Astuce pour la cuisine : DIY Poche à douille

A la maison, nous aimons beaucoup cuisiner, tester, bricoler… et justement il y a peu de temps Mister Physalis avait dans l’idée de faire des biscuits. La recette qu’il avait sélectionné demandait d’utiliser des poches à douilles pour mettre en forme la pâte sur la plaque de cuisson, pour faire de jolis petits gâteaux.

C’est à ce moment là que nous nous sommes rendu compte que nous n’avions plus de poches à douilles! Effectivement, les dernières que nous avions utilisé étaient en plastique et jetables. Une fois le paquet terminé nous n’en avions pas acheté d’autres.

Il a fallu trouver une solution rapidement, parce que la pâte à biscuits était quasiment prête! Là je me suis rappelée des poches à douilles utilisées par mon beau père pour cuisiner, elles étaient lavables et en coton. Nous avions testé une fois il y a longtemps, mais nous n’avions pas trop aimé le tissus qui vieillit à force d’utilisation et de lavage… A cette époque on trouvait ça pas très propre et pas très appétissant… Mais là c’était assez urgent, alors j’ai proposé à Mister Physalis de faire quelque chose vite fait en tissus. Mister Physalis avait dans les mains les Beewrap et avait une idée : « tu ne pourrais pas coudre le Beewrap comme ça? ». L’idée, c’était de former un cône avec une des pièces de Beewrap que j’avais réalisé il y a quelques temps.

emballage ciré

Je n’étais pas sûre que ça passe à la machine à coudre, alors j’ai cousu à la main la pièce de tissus enduite de cire, pour la fermer, avec du fil de lin ciré. La couture terminée, il suffisait de couper le bout du cône obtenu, afin de pouvoir y passer la douille en métal.

avec la douille

Une fois terminé l’assemblage de la poche cirée et de la douille, le verdict est tombé : pas de fuites, rien! Ça marche sans problème! Par contre, la prochaine fois, il faudra s’assurer que la pâte à biscuit soit réussie…


DIY Poche à douilles cirée

Matériel

  • une pièce en tissus (coton) de grande taille (environ 30 cm x 30 cm ou 30 cm x 35 cm) ou un beewrap  (taille M ou L)
  • de la cire végétale ou d’abeille (non nécessaire si vous partez d’un beewrap)
  • du fil
  • une aiguille
  • une paire de ciseaux

Réalisation

  • Pour cirer votre pièce de tissus, rendez vous sur mon tutoriel pour réaliser un Beewrap.
  • Prenez votre tissus ciré et pliez le en deux selon une diagonale
  • Faire une couture à la main à environ 0.5 cm du bord, pour assembler les deux grands côtés ensembles.

couture poche

 

couture

  • Une fois la couture terminée, placez le surplus de couture sur un même côté.
  • Positionnez votre douille à côté, et coupez la pointe de la pièce de tissus, de façon à ce que la douille soit bien calée dans le trou.

couper la pointe

  • C’est terminé, vous pouvez l’utiliser pour préparer plein de gourmandises!

poche a douille

Attention, ne pas utiliser de préparation culinaire chaude dans la poche en tissus ciré. Laver après usage à l’eau froide et faire sécher.


J’espère que cette astuce vous aura été utile pour remplacer vos poches à douilles en plastique jetables!

 

DIY, Zéro déchet

Film alimentaire réutilisable ou beewrap – DIY inside

Après avoir banni de nombreux produits jetables du quotidien  (mouchoirs, serviettes, protections intimes, lingettessacs de courses …) nous avons encore du chemin à faire afin de diminuer le nombre de déchets que nous produisons. 

Pourtant, il y a des choses que nous ne consommons pas beaucoup, et pour lesquelles les boites restent dans le tiroir de la cuisine, notamment le papier aluminium et le film étirable.

En effet, la plupart du temps, nous trouvons une autre alternative (cependant, ce n’est pas comme ça que nous allons les éliminer définitivement de la cuisine…). Par exemple, pour couvrir un contenant à ranger au réfrigérateur, nous utilisons une assiette. Et à partir d’aujourd’hui, la concurrence sera rude parmi les techniques supplantant le jetable : j’ai décidé d’ajouter à notre quotidien, l’utilisation d’emballage ciré réutilisable, aussi appelé beewrap.

dans le frigo

C’est une pièce de tissus, en coton, enduite de cire, en général d’abeille, fondue. Ce qui permet de rendre l’emballage imperméable et de bien protéger ce qu’il recouvre. Ce tissus enduit peut être utilisé pour tout emballer sauf les viandes et poissons ainsi que les produits chauds. Il se nettoie facilement à l’eau froide

Cela faisait un certain temps déjà que je lisais des témoignages de personnes utilisant ce type de protection alimentaire et que j’en voyais en vente en magasin bio ou sur le net. A chaque fois, l’idée m’interpellait mais je ne m’étais pas encore lancé dans la confection de ce produit. Et puis un jour, ce fût le déclic (surement après avoir lu le guide de la Famille presque Zéro Déchet qui m’a encore plus conforté dans ma démarche de diminution de déchet). J’ai décidé d’acheter de la cire d’abeille au magasin bio du coin et choisit le tissus dans mon stock, pour pouvoir donner naissance à mes super beewrap personnalisés.

Le but de cette réalisation était aussi de commencer à donner une seconde vie à une housse de couette que j’ai dû retirer de sa fonction première après l’avoir malencontreusement craquée sur un mètre environ…Bref, elle a terminé son rôle de housse de couette, elle en prendra un nouveau en devenant housse alimentaire.

Voici comment j’ai procédé : 

Matériel

matériel

  • du tissus propre en coton ( pas trop fin ni trop épais) 
  • de la cire d’abeille en copeaux/paillettes
  • une paire de ciseaux cranteurs
  • un four et une plaque
  • du papier sulfurisé (que vous garderez et dédierez à la confection des emballages cirés) sauf si vous « sacrifiez » une plaque de four, qui ne servira qu’à la confection des beewrap

Réalisation

  • Découper le tissus en différentes pièces de différentes tailles.
  • Bien repasser les morceaux.

tissus coupés et repassé

  • Préchauffer le four à 100 °C environ.
  • Poser le papier sulfurisé sur la plaque du four, puis mettez y une pièce de tissus.

mise dans le plat

  • Recouvrir avec de la cire, sans en mettre de trop (ce n’est pas évident de savoir doser au début!). 

dépot de la cire

  • Mettre la plaque au four.

mise au four

  • Retirer la plaque au bout de quelques minutes quand la cire est fondue.
  • Prendre le morceau de tissus au niveau des coins (attention de ne pas vous brûler) et secouer le pour le faire refroidir.
  • Si des zones du tissus ne sont pas cirées, reposer le morceau sur la plaque et ajouter de la cire aux endroits vides et recommencer jusqu’à ce que le tissus soit entièrement recouvert de cire.

carré ciré

  • Poser votre beewrap à plat et procéder de la même façon jusqu’à ce que vos pièces soient toutes imperméabilisées par la cire.

beewrap sur bol

J’en ai préparé 6 au total, dans 3 tailles différentes, et je m’en sers pour emballer du fromage ou des légumes coupés, recouvrir des plats (quand je n’utilise pas la technique de l’assiette posée dessus)…J’avais un peu peur au début que l’épaisseur du tissus soit dérangeante, mais cela n’empêche pas le film réutilisable d’être efficace et de remplir parfaitement son rôle de protection et de conservation.

emballage ciré

Astuces

  • Vous pouvez ranger vos beewrap pliés dans une boite, un tiroir, ou enroulés et rangés dans un pot (solution que j’ai choisi pour le moment, j’y ai mis aussi le papier sulfurisé dédié à leur confection).
  • Si vous vous retrouvez avec de la cire sur les mains, cela peut être difficile à retirer à l’eau (et si vous y arrivez, vous risquez de boucher vos canalisations, selon la quantité de cire…), dans ce cas, nettoyez vous les mains en les frottant avec un peu d’huile végétale. La cire est éliminée sans aucun soucis.
  • Au bout de quelques temps d’utilisation, l’emballage peut perdre un peu de sa fonction imperméable et être moins ciré, ne le jetez pas, et remettez à fondre de la cire dessus!

Bonne réalisation!

Vous voulez savoir ce que je fais d’autres avec des draps? Voici une liste de mes créations originales, uniques, zéro déchet et pratiques : 

 

Zéro déchet

Bébé et les couches – on en est où?

Il y a un mois, je publiais ici un article vous parlant du zéro déchet avec Bébé, relatant principalement de l’utilisation de couches et de lingettes lavables. Vous l’aviez compris en le lisant, les couches et nous, c’est une aventure pas toujours très facile et parfois assez décourageante.

troisième modèle de couche

Qu’en est il depuis la parution de ce précédent article? Je vous livre ici la suite de notre expérience.

Il faut tout d’abord savoir qu’il y a trois cas de figures dans notre organisation « couches » : les jours où Bébé est à la maison, les jours où Bébé est en garde et enfin, les nuits.

Bébé est à la maison

Nous avons fini par nous décider par utiliser des couches Hamac, modèle Tmac et Hamac, que nous avons acheté d’occasion majoritairement. Après de nombreuses fuites avec l’utilisation des inserts en microfibre, nous avons décidé de n’utiliser que des langes à la place des inserts, dans les nacelles des couches. J’avais beau décrasser les inserts, Bébé ne restait pas longtemps sec avec les couches lavables. Si je ne le changeais pas au bout d’une heure, je pouvais être sûre de le trouver tout mouillé.

couche hamac

Lors de la remise en main propre des couches lavables que j’avais acheté sur internet, j’ai appris que la maman qui les utilisait ne se servait plus des inserts mais les remplaçaient par des langes, de jour comme de nuit. Puis, plus tard, en cherchant des solutions aux fuites, j’ai découvert l’article de Maaademoiselle A., qui expliquait son aventure avec les couches Hamac. Convaincue par ses articles, j’ai pris la décision de me procurer des langes pour les utiliser dans mes couches.

couche et lange lavable

Depuis que je n’utilise que des langes pliés à la place des inserts prévus avec la couche, je n’ai eu que très rarement des fuites dans la journée. Effectivement, Bébé ne peut pas toujours resté 3-4h avec la même couche, mais, à part si j’attends longtemps et si il a fait caca (dans ce cas il y a des fuites possibles), je peux passer des journées sans fuites avec les couches lavables.

lange plié pour couche lavable

Le système est assez facile d’utilisation et sèche rapidement, contrairement au premier modèle de couches que j’avais utilisé où tout était séparé : la culotte de protection imperméable, la culotte en bambou et les inserts formaient vraiment une grosse couche peu esthétique et en plus nous avions des fuites. Et les langes n’ont pas besoin d’être aussi souvent décrassés que les inserts.

Nous avons arrêté, pour le moment, d’utiliser les feuilles de protection à mettre dans la couche, pour retirer facilement les selles. Nous avions l’impression que les fesses de Bébé étaient rouges à cause de ça. Maintenant, elles le sont moins, et par passade, nous ne savons donc pas si cela vient de l’humidité de la couche, ou de ses dents…

Bébé est en garde

Pour ce cas de figure, Bébé a des couches jetables. Il part de la maison avec une couche jetable sur lui et j’en met dans le sac à langer pour sa journée en garde.

La découverte d’un système qui marche avec les couches lavables, en journée, est toute récente. Nous n’avons pas encore réellement expliqué le mode d’emploi des couches lavables à nos parents, qui gardent Bébé chez eux. J’ai un peu l’impression que le mot « lavable » les rebute un peu, et les inquiète aussi pour leurs organisations et habitudes. Maintenant que nous sommes assez bien rodés dans notre organisation lors des journées à la maison, nous devons prendre le temps de montrer comment s’utilise nos couches à notre famille. Au début nous leur laisserons quelques couches jetables encore, au cas où, mais j’espère que la transition se fera bien et que nous pourrons être en 100 % lavable la journée.

La nuit

C’est là que tout se complique pour nous. Les premiers mois de Bébé étaient en couches jetables, jours et nuits. La nuit, les problèmes de fuite étaient peu présents tant que Bébé ne faisait pas ses nuits. Une fois que ses nuits se sont allongées, nous avons commencé à être embêtés par les nuits où Bébé se réveillait tout mouillé, ou les matins où Bébé était tout trempé. Le fait qu’en couche jetable il était tout le temps mouillé la nuit, ça ne m’a pas motivé pour tester les lavables à la place. Nous avons donc essayé différentes marques, bio ou non. Toujours le même problème, et pourtant, la taille de la couche est bien adaptée à Bébé. Encore maintenant, les semaines sans que Bébé se réveille la nuit ou le matin tout mouillé sont très rares! J’ai même dû acheter plus de turbulettes d’occasion que nécessaire parce que le lavage ne suivait plus. C’était frustrant. Et ça l’est toujours car je n’ai pas encore trouvé la solution.

Cependant, depuis l’article du mois dernier, j’ai investi dans un shorty de protection en laine (les sur culottes polyester que j’avais acheté étaient soit trop serrées soit trop grandes sur Bébé, il n’y a pas de taille intermédiaire…), afin de pouvoir pallier à ce problème. L’idée aussi,  c’est de pouvoir l’utiliser la nuit avec des couches lavables. Pour le moment, je ne l’ai utilisé que trois fois avec des couches jetables. La troisième fois s’est avérée désastreuse, Bébé était mouillé au réveil.

shorty laine disana

Après ce premier test, je me pose quelques questions : 

  • Après lecture de forum, je me demande si je n’aurais pas dû lanoliser la culotte en laine pour la rendre imperméable. Peut être ne l’était elle pas suffisamment quand je l’ai acheté?
  • La technique de lanolisation ne semble pas très difficile cependant, d’après ce que j’ai pu lire à différents endroits, il faut le faire assez régulièrement et la culotte doit être mise à tremper dans un bain de lanoline pendant 12 h. Mai je me demande  quand même si cela ne va pas être contraignant
  • Je ne sais pas s’il va m’en falloir plusieurs ou non. Si la culotte en laine est utile, et si nous gardons les jetables les jours de garde et la nuit, je n’en achèterai pas d’autres. Nous resterons une nuit ou deux sans la culotte, le temps qu’elle soit de nouveau opérationnelle. Si nous arrivons à passer 100 % lavable, je devrais surement investir dans une ou deux sur culottes en plus.
  • L’été, la sur culotte en laine ne sera-t-elle pas gênante pour Bébé? Nous ne sommes pas une région où la chaleur est insurmontable chaque jour de l’été, mais il est quand même arrivé d’avoir quelques jours de canicules…

Comme vous pouvez le constater, nous tâtonnons! Certains points ont évolués et nous nous en sommes sortis! Néanmoins je pense souvent à rester en mixte lavable/jetable. Notamment pour plus de facilité vis à vis de nos parents. Et aussi parce que je me dis que je vais me fatiguer à trouver une solution, que je ne suis pas sûre de trouver, ou alors que je risque de la trouver quand Bébé sera propre et n’aura plus besoin de couches! Mais dès que Bébé est mouillé ou dès que je découvre des petites particules de gel absorbant sur ses fesses, je me dis que je ne peux pas le laisser en jetable…

Affaire encore à suivre!!

 

Zéro déchet

Le zéro déchet dans la salle de bain et nous

Dans la modification de nos habitudes quotidiennes pour une vie zéro déchet, nous cherchons des alternatives plus durables et moins génératrices de déchets, aux consommables et objets de notre quotidien, qui arrivent en fin de vie.

Dans la salle de bain, nous avons troqué au fur et à mesure, nos produits et cosmétiques pleins de déchets et de composants chimiques nocifs pour la santé, pour utiliser des produits plus simples, avec le moins d’ingrédients possibles et des produits lavables.

Je propose de découvrir ici où nous en sommes dans notre cheminement vers un quotidien plus sain et minimaliste.

Pour la toilette

Il y a plus de 4 ans, avant que je regarde plus attentivement les compositions des produits de toilette et que je ne me rende compte que vivre une vie zéro déchet était une action de plus pour protéger la planète, j’avais une bouteille de shampoing doux, une bouteille de shampoing traitant pour mon problème de dermite séborrhéique, une bouteille d’après shampoing, une bouteille de gel douche, un savon pour les mains dans la salle de bain, un gel intime… et Mister Physalis avait aussi son shampoing et son gel douche! Bref, ça fait plein de bouteilles, plein de place utilisée, plein de déchets et de saletés sur le corps… et puis à cette époque nous étions en appartement…nous revenions chez nos parents le weekend, donc pour éviter de devoir emmener tout ça, nous avions parfois un exemplaire de gel douche ou autre qui restait chez eux…

soins

Une fois installés dans notre maison et les bouteilles terminées, nous avons finalement changé notre façon de voir les choses et simplifié le tout!

Maintenant pour Mister Physalis et moi même, nous avons un savon doux surgras qui remplace gels douches et gel intime, nous utilisons aussi ce savon pour la toilette de Bébé (corps et cheveux).

Pour le shampoing, Mister Physalis et moi, utilisons le même aussi. Nous avons essayé différents types, des solides ou non. Nous sommes revenus à un shampoing liquide, malheureusement pas toujours clean. Le problème pour moi, je ne trouve pas de solutions pour ma dermite séborrhéique, après avoir testé différents shampoing, je suis maintenant à un shampoing anti pelliculaire en attendant de trouver LE shampoing sain et zéro déchet qui va mettre KO mon problème de peau…

Pour le soin

Comme pour les shampoings et gels douche, pour le soin du visage et du corps, j’avais différentes crèmes pour différents usages, des tubes de gommages, de masques… Dès que tout fut vide, j’ai échangé les crèmes par des huiles végétales bio, des eaux florales, huiles essentielles et de l’eau micellaire. L’avantage des huiles végétales, eaux florales et huiles essentielles, c’est qu’elles peuvent servir aussi en cuisine, pour le ménage ou les animaux. Elles conviennent aussi à toute la famille (sauf les huiles essentielles que je n’utilise pas sur Bébé).

Les gommages et les masques sont réalisés avec des ingrédients présents dans le placard de ma cuisine, avec parfois ajout d’argile.

Nous utilisions depuis maintenant plusieurs années de la pierre d’Alun, mais tout récemment nous sommes passés au déodorant fait maison (tutoriel d’Antigone XXI) et à l’huile essentielle de palmarosa.

déo

Cas à part, la crème solaire est toujours présente, il y a peu d’alternatives saines pour se protéger du soleil.

Pour Bébé, j’utilise pour le soin du liniment, du beurre de karité et des eaux florales. Nous avions dû acheter, sous conseils de la pédiatre, des crèmes pour un eczéma, vers 4 ou 5 mois, et pour retirer les croûtes de lait, vers 9 mois, mais finalement, nous nous en sommes peu servis et nous avons regretté l’achat…

Pour les dents

De ce côté, le changement est beaucoup moins flagrant que pour le shampoing ou le gel douche. Nous sommes passés de dentifrices de supermarchés à des dentifrices vendus en pharmacie. Puis, lorsque j’ai découvert un dentifrice solide, nous avons tenté l’expérience. Le concept me plaisait et me plait beaucoup, mais à l’utilisation, je n’ai pas vraiment aimé. J’ai commencé à avoir mal aux dents à ce moment là. Je ne sais pas si c’était juste une coïncidence. Je n’ai pas testé de recettes fait maison encore, nous sommes restés à un tube de dentifrice bio, qui pour le moment me convient très bien. Mais le tube reste toujours là et sera toujours un déchet …

Niveau brosses à dents, nous finissons actuellement nos dernières brosses en plastique pour tester enfin les brosses en bambou. J’ai eu beaucoup de mal à me décider à changer pour des brosses plus écologiques et respectueuses de la planète parce que je change de brosses à dents quasiment tous les mois, alors niveau budget, je ne sais pas encore si la brosse en bambou fera l’affaire. Nous verrons bien!

Pour la brosse à dents de Bébé, étant encore tout petit, nous avons choisi d’acheter un lot de petites brosses pour différents âges, pour soulager des poussées dentaires, mais aussi pour l’apprentissage de brossage. Nous n’avons pas trouvé l’équivalent en bois. Une fois que Bébé saura se brosser les dents, et si nous sommes satisfaits de nos brosses en bambou, il en aura une version enfant.

Le maquillage

Pour cette partie (qui me concerne uniquement!), je n’ai pas encore fait un véritable choix. J’ai jeté ce qui était vieux dans mon stock, j’ai gardé quelques produits, mais j’ai acheté un mascara, une ombre à paupières et un rouge à lèvres bio. Je n’ai pas encore suffisamment poussé mes recherches mais je réfléchis de plus en plus à fabriquer moi même mon maquillage. Après, je ne me maquille que très rarement, donc je suis loin d’avoir terminé ce que j’ai déjà!

maquillage

J’ai encore un démaquillant bio que je vais finir avant de passer au démaquillage à l’huile végétale.

Il me reste aussi quelques vernis et dissolvant qui va avec. Je n’arrive pas encore à les éliminer!

Les accessoires jetables évincés de la salle de bain

Je vous en ai déjà parlé lors de précédents articles, hormis pour les couches lavables, le remplacement des produits jetables en produits lavables et durables a été assez facile à la maison. J’ai tout d’abord commencé par reprendre les mouchoirs lavables que j’utilisais lorsque j’étais enfant, puis je m’en suis confectionnée d’autres dans des draps.

mouchoirs

Ensuite, ce fût le tour des lingettes démaquillantes de faire leur apparition. Pour me démaquiller, pour me nettoyer le visage, elles sont parfaites. Je vous livrais dans différents articles, mon expérience, et un tutoriel pour en faire vous même. Vous pouvez aussi retrouver les modèles que je vends dans la boutique ici.

lot lingette rose rétro recto

J’ai remplacé les protections périodiques jetables par des serviettes hygiéniques lavables, fait maison ou non. Je vous avais parlé de mon expérience et des modèles que je me suis fabriqué dans des articles précédents. Elles me servent à chaque cycle, j’ai dû utiliser des jetables uniquement après mon accouchement : le nombre de serviettes était limité, mon temps bien chargé et j’étais assez à la traîne niveau lavage … Sinon, elles tiennent le coup et sont bien efficaces! J’ai même augmenté mon stock pour des protections intimes fait maison.

shl terminées

Enfin, pour Bébé, nous avons pour le moment un mixte entre couches lavables et couches jetables. Et il a ses propres lingettes lavables, dans un format plus grand que celles que je m’étais confectionnée.

troisième modèle de couche

J’ai aussi terminé mon stock de limes à ongles jetables, et je l’ai remplacé par une lime en verre de poche. Je la trouve parfaite! je me demande pourquoi je n’y ai pas pensé plus tôt.

brosse à dent et lime

Ce qu’il reste

Il y a des choses que je n’ai pas changé, parce qu’elles ne sont pas usées. Et tant qu’elles sont encore utilisables, je vais les utiliser jusqu’au bout! C’est le cas notamment des peignes en plastique, brosses à cheveux (sauf Bébé qui a la sienne en bois, la chance!), des élastiques pour cheveux ou encore des pinceaux de maquillage.

brosses bébé

Bilan

Cet article m’a permis de faire le point sur les changements engendrés par notre désir de diminuer nos déchets, préserver notre santé et la planète, et je peux voir à quel point nous sommes différents d’il y a 4 ou 5 ans. Et cela me plait de voir que nous évoluons dans notre mode de vie, que rien n’est figé et que nous avançons petit à petit vers une version de nous qui sera encore mieux!

Grâce à cette démarche, nous avons gagné en place dans la salle de bain, nous avons gagné en temps puisqu’il y a des choses que nous n’achetons plus : mouchoirs, lingettes, limes à ongles, serviettes intimes. Cela nous a aussi permis de faire des économies sur certaines choses et donc d’acheter certains produits un peu plus chers. Mais ce que nous achetons pour notre toilette et nos soins, nous ne les trouvons pas toujours au même endroit, pour cela c’est un peu plus contraignant. Nous nous sommes organisés différemment, et le plus souvent, il faut l’avouer, les achats se font en ligne.

Il reste encore des choses à modifier, notamment remplacer les bouteilles de shampoing et autres flacons en plastique, et définir la brosse à dents qui nous convient le mieux… Mais nous avons bien avancé dans notre démarche. Je souhaiterai pouvoir faire encore plus en faisant moi même, par exemple le maquillage, le liniment ou le shampoing. Seulement parfois, avec le prix de revient et le temps que ça prend de tout faire soi même, ce n’est pas intéressant. Cela me fait rebondir sur un très bon article écrit par Natasha d’Echos verts sur l’autonomie et le fait de faire soi même ou non, je vous le conseille!

Et vous, quelles sont vos astuces zéro déchets pour la salle de bain?

 

Vie à la campagne, Zéro déchet

Ma démarche zéro déchet – Au travail

Jusqu’à présent je vous ai parlé de la démarche que j’entreprends chaque jour pour atteindre un quotidien zéro déchet . Mais qu’en est il côté boulot ?

Comme vous le savez peut être (ou non?), je travaille à la maison en tant que créatrice du Royaume de Physalis. Je réalise pour vous des accessoires durables pour le quotidien, des accessoires avec des tissus qui m’inspirent, des tissus colorés, des tissus nature, mais aussi avec des tissus récupérés ou venant de la transformation de vêtements (plus d’info ici).

Lors de la fabrication des produits

Pendant cette étape, j’essaie toujours de limiter les déchets. Dans mon cas, les déchets obtenus sont majoritairement en tissus. Les chutes sont importantes, même si lors de la découpe de mes pièces, je place les patrons de façon à avoir le minimum de pertes. Pour moi, chaque morceau de tissus est important. Je ne jette donc pas les chutes de tissus. Elles sont gardées dans une malle en attente d’un futur projet : rembourrage coussin, assemblage des chutes pour des créations patchwork…

malle tissus

Pour info, j’avais déjà publié sur le blog des idées pour ne pas jeter les chutes de tissus : 

J’utilise aussi des vêtements que je transforme pour la réalisation de certains modèles. Parfois, les chutes restantes des vêtements ne sont plus utilisables (trop abîmées par exemple), dans ce cas, selon la pièce du vêtement, la matière, soit j’en fais des chiffons pour le ménage, soit je mets les restes dans les containers de recyclage de vêtements.

Pour la réalisation de mes différents accessoires, je suis toujours à l’affût d’occasion : de boutons à récupérer sur un vêtement, de la mercerie sur des foires à tout… je fais attention à la qualité de la fourniture : la seconde main ou les pièces d’occasion neuves me servent souvent pour créer. C’est pour moi important de réutiliser des éléments encore en bon état, plutôt que de les voir partir à la poubelle.

La partie administrative

Pour ce qui est de la partie administrative, lorsque j’ai vraiment besoin d’imprimer des factures ou autres documents que je dois garder, j’utilise toujours des feuilles qui ont déjà une face utilisée. C’est quelque chose que je fais, pour le travail ou non, j’utilise les feuilles de papiers jusqu’à ce que je ne puisse plus écrire dessus par faute de place!

Lorsque je reçois du courrier/des colis, je mets de côté, quand cela est possible, les enveloppes et emballages, afin de pouvoir les réemployer ensuite lors de mes envois de commandes et courriers. Si les enveloppes ne peuvent pas être réutilisées, je les garde pour ranger mes patrons et explications couture (de même que les pochettes d’imagerie médicale).

rangement des patrons

De même, lors des envois, je limite aussi les emballages et les papiers accompagnant les produits commandés.

colis et lettre

Sur les marchés/salons – lors des déplacements

Lors de mes ventes sur des salons/marchés, je prévois toujours mon repas ainsi que mon matériel de pique nique Zéro déchet : boite en verre, pochette à en cas, couvert et serviette de table.

pochette encas orange

Selon le produit acheté sur mon stand, je propose ou non un sac en papier pour transporter (j’ai du stock à écouler :)…).

Avoir une boutique en ligne implique l’envoi des produits mais aussi des déplacements pour aller à la poste. La où nous vivons, nous avons besoin de la voiture pour nos déplacements. Il n’est pas possible de se déplacer à pieds ou en transport en commun pour aller à la poste, en courses ou à la bibliothèque. Autant que possible, lorsque je dois me déplacer à la poste ou ailleurs, je le fais en combinant plusieurs « missions ». Surtout que la plupart des déplacements nous emmènent au même endroit! Je vais donc aller à la poste et en même temps à la pharmacie, en courses etc. 

Ce que je n’ai pas encore résolu

Depuis le début de mon activité, j’ai changé 3 ou 4 fois de cartes de visite. Au début seul le blog (qui a changé d’adresse depuis la création de mon entreprise) et l’adresse mail était sur la carte mais au fur et à mesure j’ai dû ajouter la boutique en ligne (qui a changé aussi, fermeture d’A Little Market oblige…), Facebook, et maintenant Instagram! Bref, entre les changements je n’ai pas pu écouler les cartes de visite car j’en avais commandé en trop grand nombre au début… je vais devoir mettre les cartes obsolètes au recyclage. Et pour se faire connaitre sur des stands, les cartes de visites sont toujours utiles. Elles génèrent des déchets mais il me faudra quand même en garder.

Je jette beaucoup de bobines de fil vides.  Elles sont pour la plupart en plastique. Je n’en ai pas encore trouvé l’utilité donc je ne les garde pas et elles finissent à la poubelle. Si quelqu’un a des propositions d’upcylcing je suis preneuse 🙂 !

bobine.JPG

J’utilise encore du scotch blanc pour fermer certains de mes colis. J’ai l’intention de passer à du scotch kraft une fois mon stock de scotch terminé.

Une autre chose que j’oublie toujours de recycler, ce sont les cartouches d’encres vides. Je sais que nous pouvons les mettre dans des containers spéciaux, à la déchetterie ou ailleurs mais je n’y pense jamais lorsque je change une cartouche.

Un point que j’espère vite résoudre : les bouteilles d’eau. Lorsque je suis en déplacement, j’emporte une bouteille d’eau en plastique. Je pense à me procurer une gourde afin de pouvoir remédier à ce problème pas du tout zéro déchet! J’ai déjà repéré modèle qui me plait bien!! Mais avant l’achat de la gourde, pour bannir la bouteille d’eau en plastique, nous devons à la maison, trouver une solution pour que l’eau du robinet puisse être consommée…elle est potable, mais elle a un goût assez désagréable… et pour le moment nous n’avons pas encore trouvé de technique pour y remédier….

Et vous, comment se passe votre démarche zéro déchet au travail??

Couture, Vie à la campagne, Zéro déchet

Ma démarche zéro déchet – Avec Bébé : couches et lingettes

Depuis que Bébé est arrivé, il y a plus d’un an, de nouvelles problématiques sont apparues pour ma démarche zéro déchet au quotidien. Je vous avais déjà parlé dans différents articles de mon utilisation de mouchoirs, lingettes, serviettes de table et serviettes hygiéniques, le tout lavable. Je ne peux donc pas passer à côté d’un article vous expliquant ma vie zéro déchet avec Bébé.

Commençons par le commencement. La grossesse et la préparation à l’arrivée de Bébé. A cette époque je suis déjà une grande adepte du quotidien zéro déchet, j’ai pesé pendant un an mes déchets, regardé ce que je pouvais améliorer (je le fais d’ailleurs toujours)  et je fais beaucoup moi même pour limiter déchets et autres produits nocifs. Alors tout naturellement, avec Mister Physalis nous réfléchissons, nous nous questionnons sur ce que nous allons devoir mettre en place avec l’arrivée de Bébé pour que notre quotidien zéro déchet ne soit pas trop chamboulé.

L’étude concerne l’alimentation (je n’en parlerai pas ici) et la toilette/change de Bébé. Ce sont ces deux points qui vont modifier le volume et le poids de nos poubelles.

toilette bébé

Les lingettes

Étant familiarisée avec ce système parce que j’en utilise moi même pour le visage, j’ai confectionné mes lingettes pendant ma grossesse en même temps que d’autres petites choses pour Bébé. En discutant avec les mamans de mon entourage, j’ai pris en compte leur expérience pour choisir la taille adaptée de la lingette. J’ai donc préparé des lingettes rectangulaires dans différentes matières : tissus éponge et tissus sweat (comme pour les lingettes pour femme carrées que je propose en boutique).

Les lingettes en tissus éponge me servent principalement pour la toilette de Bébé, celles en sweat me servent pour l’utilisation du liniment et franchement c’est top, j’en suis très satisfaite ! Le liniment n’est pas du tout absorbé, il reste en surface ce qui est idéal pour étaler sur les fesses de Bébé !

en cours de séchage

Elles me servent depuis le retour de la maternité. Je n’ai que quelques fois utilisé des lingettes jetables lors de visites chez des amis ou la famille, au début alors que je n’avais pas pris assez de lingettes dans le sac à langer. J’ai d’ailleurs eu du mal à m’en servir, le modèle jetable étant plus petit que celles que j’avais cousu pour Bébé !

Si vous êtes intéressées par ce type de lingettes lavables, vous pouvez retrouver les modèles que je propose à la vente sur la boutique Au Royaume de Physalis.

Les couches

Les couches. Voilà la grande question! Je suis « lavable » pour tout à la maison. Elles devront donc être lavables aussi. Quel modèle? A partir de quand? Et pour la maternité? Et lors de la garde de Bébé?  Bref… tout au long de la grossesse j’y ai réfléchis mais je n’ai pas su me décider. Mister Physalis lui était prêt à suivre n’importe quel choix en fait. Mais ce qui m’a beaucoup gêné lors de mes réflexions, c’était la taille que je devais choisir pour Bébé. Je ne savais pas quelle taille ni poids il allait faire à la naissance et je ne voulais pas acheter ou coudre un modèle sans avoir Bébé avec moi pour me rendre compte de ce que ça donnait sur lui.

J’ai donc finalement laissé de côté la question pour la reprendre une fois Bébé à la maison. Heureusement que je ne m’étais pas fixée sur un poids /taille pour choisir mes couches parce que Bébé est arrivé avec un mois d’avance. J’avoue j’étais un peu prise au dépourvu! Alors pendant les premiers mois j’ai un peu oublié les couches lavables, d’autres questions plus importantes étaient là et puis vu le petit poids de Bébé, nous avons débuté avec des couches jetables, le même que celles que nous avions à la maternité.

premier modèle couche testé

Ensuite, au bout de quelques mois, j’ai décidé d‘acheter des couches lavables. Le temps et la motivation me manquaient pour les faire moi même. Premier modèle testé : je ne suis pas satisfaite, beaucoup trop gros et puis il y a des fuites. J’en ai marre de faire des changements de vêtements plusieurs fois par jour et je suis fatiguée. Et puis à chaque fois je voyais que ça faisait gros devant et je me demandais si Bébé allait vraiment pouvoir se retourner sur le ventre lors de ses jeux sur le tapis !!

Je mets de côté les couches lavables. Je reprends des jetables, mais bio.  Et la nuit, c’est la cata, Bébé est tout le temps mouillé. Nous devons changer le lit à chaque fois le matin… Nouvelle marque de couches bio. Au bout de quelques mois, les fuites la nuit reprennent. Et je repense aux couches lavables. Quitte à avoir des fuites, autant utiliser les lavables me dis- je, énervée par les matins mouillés de Bébé et ses réveils en pleine nuit parce qu’il est trempé. Je modifie un peu mon système de couches lavables (je change de surcouche), mais nous les mettons juste pour la nuit : moins de fuite mais je trouve toujours que c’est trop gros et gênant pour ses mouvements.

deuxième modèle couches testé

Une amie achète des couches lavables pour son fils qui est né. Le système me plaît. Je tente avec la même marque qu’elle. Je les achète d’occasion sur le net.

Je teste : pas trop gros mais parfois il y a des fuites. Le système est assez simple. Mais je ne les utilise pas la nuit. Nous restons avec les jetables pour la nuit.

Je reste quelque temps comme ça : couches lavables la journée quand Bébé est avec moi (soit avec les inserts de la marque de la couche lavable soit avec des langes pliés remplaçant les inserts), jetables la nuit et lorsque de Bébé est en garde chez ses grands parents. Mais les fuites sont présentes la journée (avec les lavables) et la nuit (avec les jetables). Prise de tête !!!

troisième modèle de couche

Puis arrive la période où Bébé ne se laisse pas changer facilement, c’est un parcours du combattant pour arriver à lui mettre correctement les couches toute seule, et encore plus les couches lavables. Et pour éviter des fuites nous devons le changer max toutes les 2 heures donc le change était vraiment problématique. En plus, à ce moment là, il a les fesses rouges.  Alors retour aux couches jetables, j’arrive plus facilement à lui mettre les couches. Et au bout de quelques temps ses fesses ne sont plus irritées…Mais comment savoir si cela venait des couches ou des poussées dentaires? Une fois que Bébé accepte de nouveau de se laisser changer, je reprends les couches lavables. Un vrai Yo-Yo cette histoire !

couche lavable

Puis la machine à laver tombe en panne. Il faut l’avouer quand on utilise les couches lavables, les serviettes hygiéniques lavables etc… quand la machine ne fonctionne plus c’est assez gênant !

Retour aux couches jetables – et on a encore changé de marque à cause des fuites – parce que je ne veux pas donner les couches lavables à ma famille qui lave le linge pour nous. Et puis je n’aurais pas eu assez de couches lavables de toute façon.

Une fois la machine changée, j’ai eu du mal à reprendre l’utilisation des couches lavables…

Aujourd’hui, qu’en est il ??

Bébé a maintenant 15 mois et est très actif. Alors la couche jetable est parfois plus pratique pour nous quand nous sommes à l’extérieur. A la maison, Bébé est en couches lavables la plupart du temps, mais la nuit et pour la sieste, nous sommes toujours en jetable. Et comme je vous le disais plus haut, certains jours par semaine Bébé est en garde alors nous restons sur du jetable… 

Cependant je ne suis pas 100 % satisfaite. Pourquoi ?

  • Et bien parce que nous avons investi dans des couches lavables, d’occasion certes, mais si on ne s’en sert pas et bien niveau budget couches c’est pas top ! Il faut voir quand même la quantité de couches utilisées ! Alors les couches lavables resteraient vraiment plus rentables que les jetables si nous les utilisions à 100 %.

  • Et puis cette quantité de couches va bien quelque part ! Dans notre poubelle en tout premier lieu. Alors question Zéro déchet nous n’y sommes pas du tout ! Même en étant en mixte jetables/lavables, notre poubelle est composée majoritairement de couches! Donc il y a encore du boulot !!

  • Ensuite ça ne correspond pas du tout à notre optique de respect de la planète : les couches jetables c’est cracra même propres ! Question fabrication ça pollue mais ensuite question élimination des déchets, ça pollue aussi.

  • Enfin, à chaque fois que je mets une couche jetable à Bébé, je ne peux pas m’empêcher de penser à tous les produits chimiques qu’il y a dedans et aux dernières études sorties…

  • Et un problème encore non résolu : Bébé a de nouveau les fesses rouges depuis qu’ on a repris de façon plus intensive, les couches lavables à la maison. Et de nouveau des difficultés à le changer.

les couches actuellement

Bref pour conclure sur ce sujet complexe mais toujours très intéressant, nous commençons la nouvelle année en mixte lavable/jetable, avec un déficit côté lavable. Je souhaite pouvoir passer en lavable sur plus de jours, mais pour cela il va me falloir résoudre le problème des fesses irritées, des changes difficiles et des fuites la nuit.

Si vous avez des conseils, n’hésitez pas à me laisser un commentaire! Merci!

Edit du 19 mars 2018 : si vous souhaitez connaitre l’évolution de notre aventure couches, rendez vous ici pour un article de bilan 1 mois après cet article. Bonne lecture!

Couture, Zéro déchet

Serviettes hygiéniques lavables

Dans mon quotidien, et dans celui d’une grande majorité de femmes, il y a toujours une période qui revient régulièrement : les cycles menstruels. Depuis que je suis passée aux serviettes hygiéniques lavables, je n’ai plus à me tracasser de savoir si j’ai encore suffisamment de protections en stock puisque je lave celles que j’ai et les réutilisent pour la fois suivante. Seulement depuis quelques mois je suis un peu juste niveau nombre de serviettes, il m’en manque quelques unes pour avoir un bon roulement et en avoir suffisamment. J’ai donc décidé de pallier à ce problème en en confectionnant. Celles que j’utilise actuellement, je les avais acheté il y a quelques temps maintenant. Après être retombée plusieurs fois de suite, par hasard, sur le tuto pour faire ses serviettes hygiéniques, du blog Consommons Sainement, je me suis dit que c’était peut être le moment de me décider à coudre mes serviettes. J’ai alors sorti mon matériel pour m’en faire quelques unes.

matériel SHL

Je suis partie de matériaux de récup pour la plupart : tissus de tee shirt et tissus d’une tunique pour les faces extérieures, et microfibre venant d’un insert un peu usé – de couches lavables de mon fils – que j’ai sacrifié pour l’occasion, pour la partie absorbante à l’intérieur. Et du PUL que j’avais acheté lors de ma grossesse pour réaliser mes coussinets d’allaitement, qui sert de partie imperméable dans la confection de la serviette. Pour info, dans le DIY de Consommons Sainement, c’est du tissus de parapluie cassé qui fait office de partie imperméable. J’ai vraiment trouvé l’idée très ingénieuse, dommage je n’ai pas pu tester!

découpe

J’ai repris le modèle des serviettes lavables que j’avais déjà en ma possession pour créer le patron de mes futures serviettes hygiéniques. 

microfibre et tissus tee shirt

Après avoir découpé les différentes couches de tissus, j’ai cousu la partie en microfibre sur le tissus venant d’un tee shirt. Puis j’ai superposé les différentes pièces pour les coudre à la machine. La face côté culotte aura le tissus fleuri, ensuite par dessus il faut positionner le PUL, face douce côté tissus fleuri, puis le tissus microfibre et ensuite le tissus en tee shirt tout doux.

shl en cours

La couture est ensuite assez rapide à la machine. Mais, lorsque j’ai commencé à piquer mes couches de tissus avec ma surjeteuse, voilà que je casse une aiguille de ma machine! Je recommence l’opération une fois l’aiguille changée, et de nouveau elle se casse! Cette confection serait elle de mauvaise augure??? Ma surjeteuse ne semble pas partante pour une vie zéro déchet…

shl finies

Finalement j’ai fini à la machine à coudre – qui elle a tout fait sans rien casser! – en utilisant un point de surfil. La finition n’est pas aussi bien qu’avec la surjeteuse, mais ça fera l’affaire.

En cours de confection, j’ai transformé une des serviettes – celle qui a subit la casse de 2 aiguilles- en protège slip parce que finalement ça faisait trop de serviettes et un protège slip m’était tout aussi pratique.

shl terminées 

Et vous, avez vous déjà confectionné vos propres serviettes hygiéniques lavables? Quels sont les DIY zéro déchet qui vous inspirent et vous aident dans votre démarche zéro déchet et minimaliste?

 

Idées-Astuces, Zéro déchet

Ma démarche zéro déchet – les serviettes hygiéniques lavables

Je continue cette petite série d’articles sur la mise en place de ma démarche zéro déchet au quotidien, après les mouchoirs, lingettes et serviettes de tables. Forcément, lors de ma réflexion sur la diminution des déchets, il fallait aussi prendre en compte les protections périodiques lavables. 

panier avec serviette hygiénique lavableMes protections périodiques lavables bien rangées dans un panier en jean récup fait maison

Après avoir arrêté mouchoirs en papier, coton jetables etc, dans la salle de bain il ne restait plus grand chose à éliminer. Quand je me suis rendue compte que finalement, la poubelle ne servait qu’à ça dans la salle de bain, j’ai décidé de l’éliminer de cette pièce. C’était le moment de faire des recherches sur les alternatives plus écologiques et économiques. Ma décision a été de partir sur des serviettes hygiéniques lavables. En coton bio forcément. Je les voulais simple et j’ai trouvé une marque qui m’a paru faire l’affaire.

serviette hygiénique imse vimse

L’achat d’un lot peut paraître cher, cependant, en regardant le prix du lot face au prix des paquets jetables achetés par an, finalement, on se rend compte que c’est abordable et rentable! Fini le paquet qu’on achète tous les mois, pendant des années! On achète ou confectionne le nombre de protections nécessaires et on est tranquille pendant des années!

Cela fait environ 1 an que je n’utilise que ça, et j’avoue que j’en suis satisfaite. Au début je ne savais pas trop comment m’y prendre pour le lavage, mais j’ai vite trouver la technique!

Je n’ai pas souhaité réaliser moi même mes protections lavables, mais je pense que si je devais un jour (?) remplacer celles que j’ai, je testerai probablement.

modèle serviette hygiénique

Si vous souhaitez faire vous même vos serviettes hygiéniques lavables, j’ai repéré un tutoriel que je trouve très bien et qui en plus est dans l’esprit récup. Il a été réalisé par Gaëlle du blog Better Than Butter, elle utilise du matériel qu’elle avait autour d’elle pour réaliser ces jolies serviettes. Vous pouvez si vous le souhaiter ou préférer, remplacer la partie éponge de son modèle par du tissus imperméable PUL.

Un autre DIY très facile aussi, celui de Clémentine la Mandarine, pour fabriquer soi même ses protèges slips avec aussi du tissus de récup. Je pense que je testerai celui la quand j’en aurai besoin!

Enfin, pour aller plus loin dans la réflexion, dans votre réflexion, n’hésitez pas à aller lire l’article d’Echos verts, relatant l’expérience de Natasha face aux serviettes lavables. Je le trouve très intéressant, il y a des astuces, des liens vers des boutiques vendant ce genre de produit…

Quelle est votre expérience face aux protections périodiques? pensez vous passer à des protections plus saines et écologiques?

Couture, Idées-Astuces, Zéro déchet

Ma démarche zéro déchet – les serviettes de table

Après vous avoir partagé mon expérience sur les mouchoirs et les lingettes lavables, il faut que je vous parle des serviettes de table!

serviette de table beige

A l’école primaire, nous devions ramener notre serviette de table pour nos repas à la cantine. A la fin de chaque repas, nous rangions notre serviette en tissus dans les étagères à cases de la cantine réservées à cet effet. Ça me fait sourire rien que d’y repenser!

Si j’y réfléchis, à cette époque, à la maison aussi nous utilisions des serviettes de table.

Avec l’arrivée au collège puis lycée, le self disposait de serviettes en papier, nous n’avions pas à ramener nos serviettes. Et je pense que c’est à partir de cette période que les serviettes de table ont quasiment disparues de ma vie quotidienne. De temps en temps on les ressortait à la maison. Et lorsque nous mangions chez mes grands parents, chacun avec une serviette de table en tissus.

Ça devenait plus pratique partout d’utiliser du sopalin lorsque nous avions besoin de serviettes de table. C’était rentré dans les habitudes aussi rapidement que les serviettes en tissus en sont sorties!

Lorsque j’ai commencé à réfléchir sur les déchets produits au quotidien, j’ai cherché les alternatives durables. J’ai ressorti les serviettes de table que ma grand mère m’avait offert il y a quelques années.

Au début j’ai eu un peu de mal à changer mes habitudes, je l’avoue. Mais maintenant, Monsieur et moi l’utilisons tous les jours à la maison, et lorsque je mange à l’extérieur en emportant mon repas, je prends toujours une serviette de table en tissus. Je les trouve beaucoup plus douces que les serviettes en papier, et finalement, elles sont intégrées au lavage avec le reste des tournées de linge, donc ça ne demande pas de travail en plus! Et ça fait des économies, plus besoin d’en acheter!!

Par contre, je n’ai pas encore passé le cap lorsque nous avons des invités. Je n’ai pas de serviettes de table pour la totalité des invités. Je vais devoir m’en confectionner pour enfin utiliser des serviettes de table en tissus que nous soyons 2 ou 10 !

serviette table

La confection des serviettes de table est très facile! Vous pouvez d’ailleurs retrouver le tuto que j’ai réalisé pour clémentine la mandarine.

Si vous souhaitez acheter des serviettes, retrouvez mes modèles de serviettes en tissus récup ou non sur la boutique en ligne!

serviette table fleurie détail

Et vous, quelle est votre expérience avec les serviettes de table?

Idées-Astuces, Zéro déchet

Ma démarche zéro déchet – Les lingettes lavables

La semaine dernière, je vous parlais du commencement de ma démarche zéro déchet au quotidien en vous exposant mon expérience avec les mouchoirs en tissus. Aujourd’hui, je vous partage ma réflexion sur les cotons pour le démaquillage jetable et les lingettes lavables. 

Lorsque j’ai changé mes habitudes en utilisant des mouchoirs lavables, j’ai continué à chercher ce que je pouvais encore changer pour diminuer le poids de mes poubelles et tendre vers le zéro déchet. J’utilisais du coton pour me démaquiller les fois où je me maquillais, mais surtout pour utiliser ma lotion micellaire nettoyante matin et soir. C’était un produit qui prenait une certaine place dans ma routine quotidienne et donc dans ma poubelle! 

lingettes démaquillantes

Après avoir vu des articles, notamment celui d’Ophélie du site Antigone XXI et de Clémentine du site Clémentine la Mandarine, montrant avec quelle simplicité il est possible de faire ses lingettes à démaquiller, je me suis mise à en confectionner. 

C’était l’occasion de me lancer! 

Mes premiers tests ont été avec des carrés réalisés dans une face en tissus fantaisie et une autre dans un morceau de polaire, le tout assemblé en surfilant.

J’avoue que je n’ai pas utilisé longtemps cette version de carrés à démaquiller. Peu de temps après le lavage, le polaire commençait à ne plus être doux, à être rêche. Alors ces cotons sont partis dans ma malle à bouts de tissus pour être utilisés comme rembourrage de coussin par exemple.

Cependant, je ne voulais pas m’avouer vaincue! J’ai fait de nouveaux tests. J’ai utilisé des carrés découpés dans des tee shirt, dans du molleton de sweat. J’ai utilisé soit la face douce soit la face jersey du molleton, associée au carré de tee shirt. A force d’utilisation, je n’utilise plus que les faces toute douce du jersey pour me démaquiller et me nettoyer le visage.

Maintenant, les carrés à démaquiller que je réalise ont une face fantaisie et une face en molleton tout doux qui sert pour le nettoyage.

lot lingette rose rétro 2 Face fantaisie
lot lingette rose rétro rectoFace en molleton pour un nettoyage tout doux

Je n’utilise pas de tissus éponge qui sert aux serviettes et gants, je trouve que ce n’est pas assez doux. Je sais que certains tuto proposent des lingettes avec ce type de tissus, peut être cela dépend des préférences chacune et chacun!

L’année dernière je vous ai proposé un tutoriel pour réaliser soi même ses carrés à démaquiller, vous pouvez le retrouver ici.

Si vous n’avez pas de quoi confectionner vos propres lingettes (ou que vous n’en avez pas envie), vous pouvez retrouver des lots de lingettes disponibles dans la boutique en ligne ou des kits pour tendre vers le zéro déchet dans lesquels vous pouvez retrouvez des carrés à démaquiller. 

lot lingettes mouchoirs zéro déchet

(Pour facilité vos recherches sur la boutique en ligne, une catégorie « Zéro déchet  » a été créée.)

Personnellement, je suis satisfaite de ce produit durable pour le quotidien, je ne me retrouve plus à cours de carrés à démaquiller et je n’ai plus besoin d’en acheter : économie de temps et d’argent. Et c’est une chose de moins dans mes poubelles. Les lingettes lavables sont pour moi aussi douces que le coton jetable (voire plus douce, selon la qualité des cotons du commerce). Bref, comme pour les mouchoirs lavables, je ne suis pas prête de retourner en arrière! 

Et vous, quelle est votre expérience face au coton jetable pour le démaquillage et les lingettes lavables? Quel est votre avis? Avez vous passé le cap? Pensez vous le faire?